©Direction de la Communication / Stéphane Danna
La septième séance sur l’histoire de l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo a été marquée par la présence, aussi admirable qu’émouvante, de Lawrence Foster.
Répondant aux questions d’André Peyrègne, ce chef d’orchestre, qui a été directeur du Philharmonique de Monte-Carlo de 1980 à 1990, a aujourd’hui 83 ans. Il est toujours actif dans la carrière puisqu’il ouvrira cet été, le 10 juillet, la saison des concerts du Palais Princier.
Lawrence Foster a raconté comment, après avoir remplacé Lovro von Matacic, souffrant, dans un concert où le soliste était le grand pianiste Gyorgy Cziffra, il lui fut proposé de prendre la direction de l’Orchestre monégasque. Venu d’Amérique pour un séjour sur la Côte d’Azur, il ne s’attendait pas à y rester aussi longtemps.
Lawrence Foster a enregistré un nombre considérable de disques avec l’orchestre monégasque. Le premier était un enregistrement du concerto pour piano de Gerswhin avec le pianiste Gabriel Tacchino. Les enregistrements auxquels il tient le plus sont ceux qu’il a consacrés à Enesco, ce grand compositeur emblématique du pays originaire de sa propre famille, la Roumanie. Parmi ces disques le plus important est celui de l’opéra « Oedipe » d’Enesco, avec une flamboyante distribution : José van Dam, Barbara Hendricks, Gabriel Bacquier, Nicolai Gedda.
Le souvenir le plus marquant de la carrière de Lawrence Foster à Monaco demeure celui des obsèques de la princesse Grace, au cours desquelles il dirigeait l’orchestre. Lui aussi était à la tête de l’orchestre lors du mariage du prince Albert II.
C’est dire si Lawrence Foster est ancré dans l’histoire contemporaine de la Principauté de Monaco.
A suivre… Prochain épisode le 15 mai 2025…
« L’époque moderne : les grands témoins des cinquante dernières années nous racontent leurs souvenirs »